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mardi 31 janvier 2012

GARI GREU " Camarade Lézard "

Pour ce nouvel article, j’avais envie de vous parler d’un artiste que j’apprécie particulièrement et qui se lance (enfin)  en solo : Gari Greu. Sa voix dans le Massilia Sound System a bercé mon adolescence. Le rock du Oaistar berce encore ma vie. Un artiste que j'admire pour son talent, son côté caméléon, ainsi que ses prises de positions. Pour situer, Gari, musicien originaire de Marseille rejoint le MassiliaSound System en 1992, puis fonde, en 2000 le groupe Oaistar avec son acolyte de toujours, Lux B.


En 2012, le musicien se lance en solo avec l’album « Camarade Lézard ».  Un album ensoleillé, aux multiples références. Une galette beaucoup plus personnelle aussi qui montre l’étendue du talent d’auteur-compositeur de Gari, qui n'est,  et ça n’engage que moi, que très peu mis en avant sur les albums « en bande ».  J’ai eu l’honneur de l’écouter en avant-première : C’est officiel, cet album est excellent.  Il est pour moi l’un des disques à posséder obligatoirement dans sa Cd-thèque.

 C’est simple, je vais écouter « Camarade Lézard » le matin, au réveil, en m’imaginant sur une chaise longue, me dorant au soleil. Même s'il pleut, ce titre me réchauffe le cœur et l’esprit et motive à prendre le temps de vivre. Etant très attachée à mon Occitanie natale, je trouve que le titre « Que j’aime le Français » est une belle Ode à tous les patois. Une leçon d’ouverture d’esprit, d’ouverture aux cultures : « Que j’aime le français, quand il fait voyager, quand il est malmené ».
Ensuite, il y a bien sûr,  des titres, qui vous foutent "les poils" comme nous pouvons dire familièrement. C’est assez rare que ça m’arrive, mais « Le balcon » est une de ces chansons.  Rien que ses mots m’embarquent sur ce balcon, j’arrive à m’imaginer un décor, une odeur, un sentiment, une lumière. La chanson, se conclut sur une histoire d’amour ratée.  J’imagine l’artiste sur ce balcon, sa guitare à la main. L’amour, il y en a beaucoup dans cet album. La vie de couple avec la (très réussie) reprise de Bourvil «  Je fais ce que tu veux ». L’amour de sa ville, son environnement avec  « Les arbres du parc ». & « Les cheminots de Ste Marthe ». L’amour « vache » et les inquiétudes  face à un pays, une vie qui semble difficile de nos jours, avec un titre plutôt révélateur « Pédaler ».  Dans cette chanson, Gari semble vouloir motiver la jeunesse à se construire un futur plus radieux. Musicalement,  c’est très dansant, un son de Djumbé, de fête en fond, qui ne peut que donner envie de se lever de son siège et de « pédaler » justement ainsi que "L'employé", qui dépeint le quotidien des travailleurs, " la majorité triste".



L’album se termine sur «  Si on était », qui sera le premier titre et que je vous laisse savourer en cliquant ici, afin de vous en faire un avis personnel, et réfléchir à ces belles paroles. Vous trouverez d'ailleurs une interview en fin de vidéo. 

Voilà, maintenant, vous savez ce qu’il vous reste à faire le 7 février. Courir acheter l’album de monsieur Gari Greu,  s’asseoir sur un transat, et le savourer. Savourer délicieusement et égoïstement  ces paroles. Savourer ces mélodies chaudes, son tempo flamenco dès le premier titre, cette guitare sèche, ce ukulélé très présent. Une bulle de douceur de ¾ d’heure dans notre quotidien toujours plus rapide et stressant. Cet album est une pépite. Un aller-retour vers des pays chauds, un voyage des sens. Gari conteste, observe et nous livre très simplement treize chansons sur ce qu’il déduit de la vie. LE grand moment, pour cet artiste, de montrer l’étendue de son talent de musicien, et de poète. Car oui, pour ma part,  cet album est une douce poésie,  comme nous devrions en entendre plus souvent. 

 Liste des lives (à regarder régulièrement, car la liste s'allonge vite) + Saintes "Festival Dire le monde" le 10 mars 2o12. 

Crédit photos : Chris Soprano 

vendredi 13 janvier 2012

THE EARL GREY

Bonjour, bonjour ! Une très belle année 2012 à vous ! De la musique, des concerts et des bonnes choses par douzaine !  

Pour le premier article de l’année 2012, j’avais envie de vous parler  de « The Earl Grey ».  Oui,  outre le fait d’être mon thé préféré,  The Earl grey c’est aussi, et surtout  LE groupe pop-rock-punk  à suivre.  Pour la petite histoire, cette aventure débute en 2009 : Après une carrière au sein de différents groupes  indé-rock,  Alexandre, le chanteur, souhaite mettre en place un projet  plus abouti.  Compositeur, interprète,  la voix de TEG est rejointe sur scène par cinq musiciens et c’est là que prend véritablement vie le projet. Un premier EP auto-produit en 2010 « In this Memory » et en ce moment même la préparation d’un nouvel  EP avec  des invités prestigieux (Mais pour savoir qui, je vous invite à aller « liker » leur page Facebook !).  Pour vous mettre en appétit voici un extrait : 



Voilà pour les présentations ! Maintenant, pourquoi il faut s’intéresser  à  The Earl Grey ? C’est simple ! En plus d’avoir un talent fou,  ce sont des artistes extrêmement  généreux dans tous les sens du terme. Très proches de leur public (Un tweet-cam organisé la semaine dernière).  Ils nous font vivre la réalisation de leur EP quasiment en temps réel, et je ne sais pas pour vous, mais c’est  le genre de choses que j’aime dans la musique. La proximité, l’échange, les doutes, les moments de bonheur partagés. Après tout, la musique c’est un peu ça non ?
J’aime plus particulièrement la présence scénique d’Alexandre. Une voix douce en  apparence, cachée dans un corps survolté ! Il a, pour moi, le talent des plus grands, et la personnalité pour emmener son projet très très loin. C’est en tout cas ce que je souhaite à ces six musiciens ! Je vous laisse découvrir le clip "It's about Freedom". Un concentré de live, de rock'n'roll et d'humour qui va, à lui seul vous confirmer le talent de TEG.



(Aucune excuse pour ne pas y être)


mercredi 21 décembre 2011

LYRE LE TEMPS @ FREEZE FESTIVAL

Ce week-end, j'ai eu le plaisir de me rendre sur la dernière date du groupe encore trop méconnu "Lyre le temps" au Freeze festival de Montendre. Une rencontre avec des artistes talentueux et très sympathiques. Un accueil tout aussi chaleureux de la part de l'association "A donf " qui organise cette manifestation, ainsi que le Free festival (Je vous invite fortement à les soutenir et à vous y intéresser en cliquant sur le lien de leur site, mais je vous en reparlerai certainement).


Lyre le temps est une aventure qui débute en mai 2007. Ry'm, Seconde & Amorphe, les trois membres fondateurs se retrouvent autour d'une même passion entre les cours : La musique. De ces heures de travail, sortira l'excellente instru de "About the Trauma Drum", puis l'album "Lady Swing" en 2010. Dans cet album, se mélangent habilement les univers des trois personnages : L'electro punchy de Seconde, le hip-hop incisif de Amorphe (remplacé, depuis avril 2011, par l'excellent DJ Q, lui aussi venu du Hip-hop), berçé par la voix blues et Jazzy du charismatique chanteur Ry'm. Pour autant, Lyre le temps est un groupe très éclectique, qui ne limite jamais son horizon. Ainsi, avec cette galette, on se retrouve facilement dans les années 50 avec "Lady swing", puis dans des  sonorités reggae avec "The trauma drum" ou encore en plein milieu du Bronx avec "Go down" et ce son que je trouve typiquement New Yorkais !

Comme le dit très justement Seconde, le son si atypique de LLT se construit de façon " Patchwork, un peu comme nos grand-mères, elles recousaient plusieurs couvertures, pour en faire une toute neuve", et surtout, comme le souligne Ry'm, "Même si nous avons des influences de base différentes, le truc qui va sonner, qui va claquer, qui va taper et faire que ça marche, nous arrivons à nous mettre d'accord, sinon, nous aurions arrêté" ce qu’acquiècse Dj Q. Parmis les artistes avec lesquels le groupe aimerait éventuellement collaborer, se trouve Shaka  ponk, Hocus Pocus & Justice, preuve de leur grande ouverture artistique.



Lyre le temps, c'est aussi plus de 40 concerts cette année, vagabondant entre la France, l'Allemagne, la Hongrie & l'Autriche. Comme le souligne Dj Q, il y a deux parts dans LLT. "Lady Swing" qui est plutôt relax et le live, qui lui, est incisif, puissant. Deux ambiances totalement différentes, deux énergies, et un album qui prend toute sa dimension dans la noirceur des salles. Une alternance de vidéo (créées par Seconde), de lumières, menée parfaitement par les trois musiciens, qui ont une aisance, une énergie et une complicité qui ne peut que vous embarquer dans leur monde electro swing.

Autre détail, qui m'a personnellement beaucoup interpellée, c'est le clip de "About the trauma drum". Une pépite audiovisuelle, co-réalisée avec un collectif Stasbourgeois "la Cité de la prod". Un mix de bande dessinée, entièrement dessinée au fusain et de vidéo, que je vous laisse savourer ci dessous. 



Je vous invite donc, à suivre ce groupe de très près en 2012, que ce soit en live ou avec la nouvelle galette en préparation. Ils sont pleins de projets, et n'ont pas fini de vous faire partager leur musique & leur univers. Ne vous fiez pas à ce nom, ces mecs sont des tueurs ! C'est pour moi, la grosse claque, et ma découverte de cette année 2011 ! 



dimanche 4 décembre 2011

GIEDRE

Pour cet article, j'avais, pour la première fois,  envie de parler d'une fille ! Et pas n'importe quelle nana ! Giédré nous raconte des histoires pleines de gros mots avec une candeur rare. Elle parle le plus souvent, de faits d'actualités, des sujets tabous, dont les gens n'osent pas rigoler. La première fois que l'on entend Giédré, une question peut se poser : "C'est quoi cette meuf ?  une parodie ? "

Photo : Giédré

Je suis, personnellement, assez fan de cet humour noir. Dénoncer, de manière détournée. Elle peut parler de pédophilie, de scatophilie, des handicapés, avec cet air enfantin, naïf, parfois presque stupide et faire passer ses messages. Ses phrases, assassines, qui peuvent choquer les oreilles sensibles comme dans "Ode à la contraception" : " On peut les noyer, on peut les étouffer, on peut les brûler, on peut les congeler, mais le meilleur moyen de les éviter, c'est de s'en protéger. Vive les capotes, vive les stérilets, vive la pilule du lendemain, vive la méthode du retrait. "

Mais, croire que cette musicienne (Si si, elle a une belle guitare!) ne se contente que de choquer, pour choquer, est une erreur. Comme elle le dit : " Je ne suis pas méchante, c'est le monde qui est pourri. Si la vie était moins violente, je le serais aussi." Giédré chante la vie, et ses travers, sans faux semblants. Quoi qu'il en soit, à mon avis, l'artiste ne laisse pas indifférente. On aime, on déteste. On comprend, on ne comprend pas. N'est ce pas là, la patte d'un artiste talentueux ? 

De mon côté, je vote Giédré !


Allez lui faire des coeurs avec vos mains  !
Liste des Lives !


Photo

lundi 28 novembre 2011

VINCEMAN .

Cet article ne couvrira pas un live, mais une belle découverte faite il y à peu. Je voulais vous parler de VINCEMAN.  Ce guitariste qui a , je cite "parcouru les routes du monde entier au gré des rencontres, des groupes et des collaborations. Au fil des expériences, lui vient le besoin de faire les choses à sa manière ". 

Photo : Vinceman
Je suis personnellement, ravie du chemin que le musicien a emprunté. Il nous offre, avec ce premier album "Power pop", un pur moment de délice. Un véritable concentré de riff bien rock & roll, de mélodies pop et une voix qui personnellement, m'emporte ! Le genre d'album que je prends plaisir à écouter en voiture, en plein été, cheveux au vent! Et cet hiver, ça sera ma cure de jouvence, afin de trouver le soleil via ma chaine Hi-fi ! 

Il apporte, à ce que je serais tentée d’appeler " la nouvelle scène rock française", une grande bouffée d'air frais. Ses chansons sont justes, délicates en certains points, avec une touche plus rapide, de gros riff de guitare sur quelques passages. Le seul bémol, pour ma part, est quand il chante en français. Je n'adhère pas vraiment, car je trouve que cette magnifique voix, un peu cassée, éraillée, n'est pas mise en valeur comme elle le mérite. 


Photo :  jean Christophe Guttieres

J'ai une grande préférence pour la chanson " Last Goodbye", que je trouve presque parfaite ! ( J'avoue l'avoir écouté plus de cinq fois aujourd'hui, c'est pour vous dire !), ainsi que "Would it matter" & "Pictures and the sounds" Cet album, se classe pour moi, dans la lignée des grands albums de groupe pop rock Americain tels que R.E.M, Stéréophonics, Oasis. Je penserais même parfois à Foo Fighter dans les premiers albums, particulièrement sur "Would it matter." Un coté No doubt dans  ses meilleures années. Quoi qu'il en soit, même si les influences sont palpables, Vinceman n'en reste pas moins un artiste très talentueux, avec un univers  très personnel, reconnaissable. 

C'est donc avec plaisir, envie, et impatience que j'attends de pouvoir le découvrir sur scène le plus rapidement possible puis vous raconter ça par la suite. Je vous invite, bien sûr à gâter vos oreilles, vos amis, vos familles pour Noel en téléchargeant ce petit bijoux (ICI) ou en l'achetant si vous le pouvez ! Sans oublier d'en parler à tout le monde autour de vous !

C. Samcro




samedi 26 novembre 2011

SHAKA PONK @ ZENITH DE PARIS

Je vais avoir du mal à vous parler de ce live de manière complètement impartiale. Je ne vais pas dire que je suis ce groupe depuis les débuts, mais presque : Depuis la sortie de "Loco". De la première fois, où j'ai vu ces quatre mecs, avec un singe sur leur écran/ trampoline, en plein milieu de nulle part, à hier soir, devant 6000 personnes, le temps & les souvenirs se sont entassés, mélangés, sublimés. Ils ont su, à l'époque, me convertir, m'embarquer dans leur jungle, et je n'en suis plus jamais sortie. 


Photo : Front stage Bagur 
Avant de vous faire partager les côtés techniques du show, j'ai en premier lieu, envie de vous lâcher le mot qui a dominé ma soirée : Émotion. Rentrer dans cette salle, immense. La voir se remplir petit à petit. Entendre les premières notes de cette intro, entendue & ré-entendue, mais qui avait, ce soir là, une nouvelle saveur. Une intensité. Pas de gros changements dans la set list, mais comme je disais, tout s'est joué dans l'atmosphère. CC m'a littéralement filé "les poils" sur plusieurs chansons. Mandris peinturluré ressemblait à un magnifique guerrier. 
Un immense écran dominait la scène, ce qui m'a littéralement explosé les yeux, dans le meilleur sens du terme, en particulier sur " I'm Picky" , "Run, run" , "Sex Ball". Un univers, reprenant les graphismes des clips sur chaque chanson : Hypnotisant. "Sex ball" & "Brunette" musicalement retravaillées, donnant un super résultat. Un public en fosse magnifique à voir, complètement survolté & bien sûr, l'artiste que les fans attendaient depuis longtemps : Monsieur Cantat ! 


Photo : Front stage Bagur


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Photo : Front stage Bagur
Maintenant, de mon avis personnel, ce live, bien que sincèrement énorme, n'a pas été  mon "préféré". J'ai ressenti le trac des musiciens, et j'ai eu l'impression qu'ils ne se sont pas lâchés complètement, à cause de ça, surtout l'un d'eux. Mais c'est aussi pour ça que j'aime cette bande. Pour leurs "imperfections". Et ce soir là, le mélange de trac, de joie, de chaleur, de gentillesse, d'humour, d'humanité a donné ce long moment, d'une intensité réelle. J'ai été très émue par Frah, qui a eu, à plusieurs reprises la voix vacillante lors de ses discours, Sam, avec sa main sur le coeur, nous avons même eu droit à une petite danse de la joie de la part de Steve à la fin. 
Côté live, j'avoue avoir décroché à partir de "Kids in América" : Je n'adhère définitivement pas à cette reprise, suivi par Stain. My name is Stain est pourtant une chanson que j'adore, mais pour moi, elle ne colle pas pour du live. Moment fort, l'arrivée de Bertrand Cantat. Le chanteur a reçu une ovation digne des plus grands, largement méritée. Moi qui n'aimais pas vraiment "Palabra mi amor", j'ai appris à l'aimer dans ce zénith. Pour la seconde chanson en duo avec leur invité, ils ont évité la facilité de reprendre une de leur chansons, ou une oeuvre de Noir Désir. Non, une reprise de John Lennon : Instant Karma, à laquelle, je n'ai malheureusement pas adhéré, même si je salue la prestation.


Photo : Front stage Bagur

Fin du concert. Une fois la salle vide, je suis montée dans les gradins, écouter les gens rires & discuter. Voir cette grandeur et me dire intérieurement.. Voilà, c'est fait.  Rien n'a changé ? Tout a changé ? Je ne sais pas. Je sais juste que cette soirée, restera dans les mémoires & les coeurs. Ils ont assuré de A à Z, malgré la pression, et mon soupçon de bug technique à un moment.  Une grosse claque pour ceux qui ont découvert le groupe grâce à ce live. 
Un rapide baiser à Steve, des félicitations. Le musicien est sur un nuage, et son bonheur est communicatif.  Je repars, la tête remplie de souvenirs. Marseille, Toulouse et ces moments backstages, avec ces personnes d'une rare gentillesse et des moments qui resteront dans ma tête très longtemps, laissant la place pour entasser ceux du futur. Paris et la grandeur du Zénith, leur moment. 


Pour moi, les Shaka ponk ne sont pas devenus des grands ce 25 novembre... Ils l'étaient déjà.


--> Lovin' memories on da Monkey tv .



(Merci à Joseph pour les photos, j'invite à visionner le reste sur son site )

MERCI ..  C. Samcro

mercredi 23 novembre 2011

SEX, PLUGS & VIDIOT'APE / SHAKA PONK

Mister Goz & sa bande sont de retour, et en vidéo siouplé ! Sex, plugs and vidiot'ape est ce que j'appellerais, un savant hors d'oeuvre en attendant la sortie d'un live eventuel. Une réédition du dernier opus " The geeks & the Jerkin' socks", avec en bonus, une galette de clips (7 au total) et de Monkey tv inédites. Etant moi même, une adepte du groupe depuis leurs débuts, c'est avec un plaisir non dissimulé, que j'ouvre le boitier, bien qu'un peu déçue que les clips aient été mis en ligne depuis la veille sur la chaine officielle du groupe. Déçue, mais compréhensive du pourquoi. Un regard sur la magnifique photo de groupe et hop c'est parti !

Shk pnk officiel 
Le film dure 1h22, et commence par un intro mêlant du live &  .... du live en fait. J'aurais pour ma part, préféré une intro un peu plus "punchy". Peut être des images montrant l'enregistrement de l'album, les premiers ratages, en gros, un bêtisier de "The geeks". La suite, par contre, me régale les yeux et les oreilles. Le fil conducteur reste les clips (I'm picky, Run run, Palabra entre autre) et tout autour s'articule des making-of, des images de tour bus et bien d'autres. Il y a une fluidité dans les transitions (En particulier entre Run run & Sex ball), des images superbes. Je pense que le concept même de ce disque, se trouve dans ces transitions, d'une grande qualité (techniques & visuelles). Comme promis, il y a du sexe, beaucoup de plug' et de la vidéo, sans oublier des guest star ! Mais le plus important : un naturel fou chez ces monkeyz. C'est drôle, frais, en gros, à leur image : Des musiciens talentueux et (très) sympathiques;  On en redemande presque. Un agréable moment passé à mater ce (ces) films . Chapeau bas ! C'est pour ma part, une grand réussite, qui ravira les fans de la première heure, et donnera certainement envie, au gens qui découvriront Shaka Ponk avec ce disque, de foncer les voir en live.

Je n'en dis pas plus, et vous laisse courir l'acheter







C.Samcro *